Voici un petit rituel quotidien très inspirant pour honorer la Terre le matin, au réveil, inspiré de la tradition Saegoah. Asseyez-vous face au Soleil, et méditez quelques instant afin de vider votre esprit. Chantez 'Ehoah' ( "Eyyy-wOooo-aaa) profondément, aussi longtemps que vous le souhaitez. Sentez le chant vibrer dans tout votre corps, dans votre esprit, et se répandre dans l'air, emportant avec lui toutes vos émotions. Levez-vous, et tournez vous vers chacune des directions afin de les saluer : " Je reconnais l'Est, terre de Montagnes, là où se lève notre étoile à l'aube, et la profondeur de la nuit au crépuscule Je reconnais le Nord, terre de Glaces sous le Pôle, là où scintillent les aurores boréales sous la voûte céleste Je reconnais l'Ouest, terre d'Océans et d'Horizons, là où se couche notre étoile au crépuscule, et la profondeur de la nuit à l'aube Je reconnais le Sud, Terre de Forêts et de Déserts, ventre de la Terre" Placez votre main gauche sur votre coeur et touchez de votre main droite la chose vivante la plus proche, même si c'est seulement les organismes présents dans le sol. "D'une poussière d'étoile devenue notre planète, de ses océans, d'où surgit la Vie, nous sommes la continuité d'une longue lignée vivante. Nous faisons tous partie de cet endroit que nous appelons notre Maison." Après cela, continuez votre journée. Option facultative Posez une tasse d'eau dans le centre de votre cercle ou tenu en face de vous pendant le rituel. À la fin du rituel, versez cette coupe sur le sol (ou dans des jardinières si vous êtes à l'intérieur) en disant : "Pour la vie sur Terre" Traduit et librement adapté du site ehoah.weebly.com par Melwynn
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Nous, Humains modernes et technologique ancrés dans la frénésie de la vie urbaine, nous avons perdu notre connexion avec notre environnement, avec la nature. Comment faire pour retrouver ce lien avec la Terre Mère, et pour réapprendre à communier avec Elle ?
Voici un exercice très intéressant qui donne des pistes et des outils pour retrouver cette connexion avec la Nature, et créer un lien avec les lieux qui nous ressourcent. Cette pratique est assez simple, mais l’expérience peut être relativement profonde. Combien de fois sommes nous attentifs à la présence physique de la nature ? Même quand nous sommes à l'extérieur, nombre d’entre nous ont tendance à être distraits. Notre esprit erre loin de nous, et soudainement nous ne sommes plus du tout dans la nature ! Nous sommes de nouveau au bureau, en classe, dans de vieilles disputes, ou en train de nous demander ce que nous allons manger le soir. Voici donc l'exercice pratique : Allez vous promener dans un lieu verdoyant, un espace naturel, un endroit sauvage et calme, un lieu où vous vous sentez bien, qui vous ressource. Partez en randonnée, asseyez-vous sous un arbre, errez sans but dans un parc ou nagez dans une rivière. Si le seul endroit où vous pouvez aller en extérieur est un parc public ou un jardin, ou même un magasin de jardinage, ce sera toujours ça. Utilisez tout ce qui peut être à votre portée. Trouvez un endroit qui vous attire, qui soit suffisamment confortable pour pouvoir y passer un peu de temps. Cela peut être un arbre particulier, une pierre, la rive d’une rivière, une clairière en forêt, votre coin favori du jardin ou votre droséra adoré. Installez-vous confortablement, puis videz votre esprit, et concentrez vous sur la présence de la nature autour de vous, dans sa globalité. Commencez par être conscient de vous-mêmes comme étant « l’observateur » du lieu. Puis, concentrez-vous sur chacun de vos sens physiques.
L'odeur du foin coupé, la terre humide après la pluie, les champignons d'automne, les fleurs des champs, le bois mort ? L'odeur forte de la feuille de sureau, de la fleur d'acacia? Qu'évoquent pour vous ces odeurs, quelles émotions vous font-elles ressentir ?
Maintenant reportez votre conscience sur la totalité de ce que vous voyez, et passez encore un peu de temps à être pleinement attentifs et conscients du tout, quelle que soit la nature des informations qui parviennent à vos sens. Contemplez la nature en vidant votre esprit de vos pensées, de vos préoccupations, soyez simplement présent et attentif à ce que vous vivez à ce moment et en ce lieu, en simple spectateur. Maintenant modifiez votre perception, et soyez conscient de vous-même comme étant « l’observé ». Continuez en modifiant votre perception entre les deux états, et notez ce que vous remarquez. Maintenant imaginez pendant quelques temps que ce que vous ressentez comme étant la présence physique du lieu est aussi sa présence spirituelle. Restez ainsi un petit moment. Allez et venez entre l’expérience de la présence physique du lieu et celle de sa présence spirituelle. Notez ce que vous remarquez. Maintenant ayez conscience de vous-mêmes comme faisant partie de ce lieu, de la même façon que les arbres, les plantes, les rivières, la maison, les chats, etc. A quoi cela ressemble de participer à l’expérience du lieu ? Sentez que vous faites partie vous-même de cet environnement, comme un élément du décor, en harmonie avec le paysage, comme un acteur intégré à la vie sauvage. Vous pouvez aussi essayer de faire ce même exercice sensoriel dans une ville ou une grande cité. Que remarquez-vous ? Quelles sont les réactions de vos sens dans cet l’environnement ? Dans quel environnement ceux-ci sont-ils les plus ouverts, dans quel environnement percevez-vous le plus de choses ? Pratiquez cet exercice autant de temps que vous en avez envie, et que vous en avez besoin pour vous ressourcer. Passer du temps dans la nature en accordant nos sens à sa présence peut nous révéler bien des enseignements et de leçons de sagesse. Source : Librement adapté du texte de Jason Kirkey, traduction Okada pour LUNE BLEUE N°4 « Mandala (मण्डल) est un terme sanskrit signifiant cercle, et par extension, sphère, environnement, communauté. Le mandala est un support de méditation en trois dimensions. Ce sont des œuvres d'art d'une grande complexité. Le méditant se projette dans le mandala avec lequel il se fond. La construction du mandala est en elle-même une pratique spirituelle. Dans la salle, d'autres moines méditent et prient afin de renforcer la bodhicitta et ainsi bénir le mandala, qui sera offert aux Bouddhas et à l'univers. Le mandala est ensuite « détruit » et le sable est rassemblé devant tout le monde pour une offrande spirituelle à une divinité. Les mandalas sont aussi là pour montrer que tout est éphémère... Ces pratiques sont sans doute inspirées du rangoli, motif de sables dessinés par les hindouistes. Les femmes y dessinent des motifs de sable pour attirer les bons esprits dans la maison et les religieux font des motifs divins dans leurs cérémonies religieuses. Le mandala n'est pas seulement une structure, c'est le lieu d'invocation de la divinité. Il est donc l'outil de plusieurs rituels quotidiens dans l'hindouisme» Source : Wikipédia Ainsi, le mandala est une réalisation artistique, de forme circulaire qui sert de support de méditation, de visualisation et de concentration dans un but d’approfondissement spirituel. On retrouve ce genre de motifs dans le bouddhisme, l’hindouisme, mais également dans le christianisme et dans certaines autres cultures. La réalisation de mandalas dans le Paganisme peut avoir plusieurs utilisations spirituelles, comme le travail de visualisation, de méditation, la connexion au divin, l’harmonisation avec la nature… et peut avoir diverses finalités : l’offrande, le symbolisme lors d’une cérémonie, l’utilisation dans un rituel de magie opératoire, l'ancrage à la terre, l’invocation ou la bénédiction d’une divinité, la représentation de la roue de l’année etc… Toute démarche de connexion avec la Nature peut dés lors s’accompagner d’un mandala réalisé avec les éléments naturels que l’on trouvera autour de soi. Tout comme le Landart, votre mandala pourra servir à rendre hommage au lieu et aux esprits qui gardent le lieu où vous vous êtes rendu, à remercier une divinité en le laissant tel quel lorsque vous partirez. Vous pouvez également choisir de le construire au cours d’un rituel, puis le détruire à la fin de celui-ci, afin de symboliser le cycle de la vie et de la mort. Construire un mandala naturel peut également être une activité très amusante pour les enfants. La plupart des enfants partout dans le monde aiment jouer avec les objets naturels qu'ils trouvent. De plus, la création d'un mandala à plusieurs peut être un excellent moyen de rassembler et de communier avec les autres (en famille ou en groupe) dans un rituel de connexion avec la Nature, ainsi que le plaisir de créer ensemble. Chaque personne contribue ainsi à la réalisation d'un morceau du mandala, dans le but de former un cercle harmonieux tout en favorisant la cohésion de groupe, ce qui peut être une expérience réellement enrichissante tant au niveau social que spirituel. Comment créer un mandala en pleine nature?1) Trouver l'emplacement.
Lors d'une randonnée à pied, à vélo, en pleine nature, trouvez un espace naturel sauvage, comme une plage, une rivière, une colline boisée... Choisissez un lieu qui vous attire, qui vous parle et dans lequel vous vous sentez apaisés et en harmonie. Eloignez-vous des zones trop fréquentées et préférés les endroits calmes et isolés. Vous pouvez orienter votre mandala d'aprés les 4 directions, si vous souhaitez travailler en accord avec les points cardinaux. 2) Création de la trame Il est toujours préférable de trouver une zone sur le sol qui est naturellement propice à la création de votre art. Cependant, ce n'est pas toujours possible dans un endroit sauvage. A vous de choisir la trame que vous voulez utiliser, le sol et ses aspérités, les matériaux, la nature du substrat etc... Vous pouvez également vous servir de racines, de souches d'arbres, de rochers etc... La règle générale est que plus la surface sera plane, plus il sera facile de créer votre mandala. Il est plus facile de travailler en un endroit agréable pour vos mains, comme sur la plage ou dans un endroit sablonneux. Dans d'autres lieux, comme la forêt, il vous faut choisir des espaces ouverts qui pourront nécessiter un peu de désherbage. Parfois, il est nécessairement de gratter le sol et de l'étaler uniformément de sorte à créer une belle toile à plat. Travailler les mains dans la terre, et sentir les odeurs d'humus et de végétation constitue une première étape de connexion avec la Terre et le divin. 3) La collecte des matériaux C'est le moment pour vous de prendre conscience des rythmes et des relations naturelles qui cohabitent autour de vous. La collecte va permettre de faire le vide dans votre esprit, tout en augmentant le ressenti que vous aurez en arpentant le lieu. C'est le moment de vous tourner vers vos sens, de vous ancrer à la Terre et d'ouvrir un dialogue intuitif avec Mère Nature. La connexion au divin va vous permettre de recevoir les idées et l'inspiration pour votre oeuvre. Apprendre a connaître l'environnement dans lequel on se trouve peut également aider à se connecter au lieu que vous aurez choisi. 4) Faire le mandala Le moment est venu pour vous de commencer la conception de votre mandala. Lorsque vous avez rassemblé toutes vos peintures et vos éléments trouvés dans la nature vous aurez une abondance de couleurs et de matériaux à votre disposition. Cette méthode permet de vous concentrer uniquement sur la construction du mandala, tout en vous permettant d'exprimer votre géométrie de l'art de la nature en pleine conscience. C'est le moment de laisser les formes et les couleurs s'exprimer de la façon la plus harmonieuse qui soit. Commencez avec votre objet central et déplacez-vous dans le sens des aiguilles d'une montre autour de la pièce maîtresse, en utilisant un matériau pour chaque tour. Jouez à l'aide de vos matériaux de différentes manières, disséquez-les, découpez-les, découvrez de nouveaux motifs en fonction de leur forme naturelle. Qu'ont-ils à vous révéler et à vous enseigner? Notes supplémentaires: L'art et la manière de faire un mandala pourrait impliquer quelques jours de scoutisme pour la préparation, la collecte, la création ou juste pour ressentir l'énergie du milieu naturel autour de vous. Il peut être également utile avant de démarrer cette aventure de méditer pendant environ 15 ou 20 minutes pour faire le vide en soi et se préparer à la création dans la nature. Traduit par Melwynn Source : How to make a mandala Pour approfondir : Natural mandala Cette méditation guidée est destinée à vous rapprocher de l’essence du dieu des forêts et du Masculin sacré en vous, pour vous permettre de développer un outil de pouvoir personnel.
Cette méditation est une base que vous pouvez bien évidemment personnaliser selon vos affinités avec Cernunnos et votre façon de pratiquer. En plus de vos outils d’autel normaux, vous aurez besoin d’une arme symbolique. Elle ne doit pas être trop grande ou trop complexe. Une petite pierre, un pendentif en forme de flèche peut être utilisé. Même une pierre pointue ferait l’affaire, ou un petit bâton avec la pointe aiguisée. Plusieurs fouilles ont mis au jour des arbres celtiques sacrés dans lesquels les fidèles offraient des versions miniatures de vraies armes en offrande aux dieux. Si le sujet des armes vous intéresse, vous pouvez essayer de réaliser une petite réplique d’une épée ou une lance celtique en bois, métal, argile ou en os. Placez votre arme symbolique sur l’autel. Préparez également un calice ou une tasse d’eau froide, qui servira à vous connecter au monde physique au milieu de la méditation. Pour commencer, procédez à la création de l’espace sacré en appelant les Esprits de la Nature et du lieu. Cependant, ne faites pas d'Invocation à Cernunnos. Au lieu de cela, commencer la méditation guidée : Restez debout devant l’autel. Allumez l’encens et des bougies (Choisissez des bougies dont les couleurs vous inspire la forêt, la Terre, la masculinité...). Prenez votre arme symbolique. Maintenez-la à deux mains, tandis que vous invoquez le dieu. Cernunnos le Puissant, tu es la brume grise, tu es le Dieu vert des forêts, Seigneur des créatures de la terre , tu es le guerrier sacré. Cernunnos! Cernunnos! Cernunnos! A ce moment du rituel, vous pouvez attendre un signe de la présence de Cernunnos, comme une modification de l'énergie dans le cercle, une sensation particulière, une présence forte, sauvage, primitive, un animal (si vous êtes dans la nature). Cernunnos peut se présenter à vous de multiples façons, alors soyez attentifs. Visualisez la figure d'un guerrier à cornes. Il peut sembler effrayant ou étrange, mais vous ne devriez pas avoir peur. Il peut apparaître assis les jambes croisées sur le sol ou sur un autel, et il est souvent rejoint par un ou plusieurs animaux. Tenez votre arme en l'air, pour lui: Cernunnos, dieu ancien, accepte ce cadeau réalisé en ton honneur, Que mes actions soient rapides et vraies comme la flèche du chasseur. Méditez pendant un moment, en vous concentrant sur la forêt qui vous entoure. Tenez votre arme sacrée dans votre main dominante, avec la pointe à l’extérieur et le bras étendu. Tourner lentement tout autour, en regardant où votre arme est pointée, et en répétant : Je suis le chasseur! Dans votre esprit, essayer d’entrer pleinement dans l’esprit d’un chasseur, tuant non pas de joie, mais pour la survie. Utilisez toute l’intelligence et les connaissances à votre disposition pour le suivi de votre proie, devenant un avec le milieu de la forêt, peut-être porter la peau d’un cerf afin de déguiser votre parfum. Vous pouvez vous retrouver à marcher ou courir sur votre cercle, ou assis dans le silence. Prenez le temps de garder cet état d’esprit. Laissez votre inconscient, guidé par Cernunnos vous montrer la fin de la chasse. Peut-être allez vous simplement entrevoir la proie et resterez affamé, sans succès. Peut-être que votre arme indiquera la maison, et que vous découvrirez les odeurs et les images sanglantes de cette chasse, ainsi que la satisfaction d'avoir contribué à la survie de votre tribu. Restez dans cette visualisation pendant plusieurs minutes. Lorsque vous êtes prêt, revenez à vous-même et à l’endroit où vous êtes. Prenez un verre d'eau dans le calice. Puis, si vous souhaitez faire la deuxième partie de ce rite, prenez un moment pour vous recentrer. Sinon, vous pouvez choisir de mettre fin au rituel , après avoir remercié le dieu, et effectuer la prochaine partie à une autre occasion. Mettez votre arme symbolique dans votre main non dominante, avec la pointe vers vous. Faites quelques pas en arrière, et à chaque fois, répétez : Je suis la proie! Visualisez-vous comme un animal des forêts, la cible des chasseurs. Vous pouvez être un animal sauvage, choisir cet animal en fonction des connaissances qu’il vous apportera. Que voulez-vous faire pour préserver votre vie? Cela dépend en grande partie de la nature de l’animal que vous avez choisi. Peut-être allez-vous rester parfaitement immobile, confiant, le vent face à vous pour envoyer votre parfum au loin. Peut-être que vous fuirez terre à terre, ou réaliserez une stratégie pour déguiser votre vol ou votre fuite. En proie, vous devez penser à vos pieds, en appliquant vos connaissance de la terre et en comptant sur vos propres forces et moyens de défense. Prenez le temps de l’expérience, et des sensations de cette situation. Quelles forces avez-vous, lorsque vous devez réagir en urgence pour votre survie? Ce sont les dons de Cernunnos. Cette fois-ci, ne laissez pas votre inconscient décider de l’issue. Décidez que vous allez échapper à des chasseurs, et visualisez-vous en train de le faire. Lorsque vous êtes prêt, revenez à vous, et déposez votre arme sacrée sur l’autel. Prenez un verre d'eau dans le calice. Ensuite, prenez votre arme à deux mains et offrez la à Cernunnos une fois de plus. Cernunnos, Roi de la forêt, ton mystère est grand. Tu es le Chasseur, plein de courage et de force, et le chassé, rapide et stratège qui nous enseigne l’art de la survie. Je t’offre cette arme, en ton honneur et pour te remercier de ton enseignement. Finissez de votre rituel en ouvrant l’espace sacré. Si vous souhaitez incarner les énergies de Cernunnos dans une partie de votre vie quotidienne, vous pouvez transporter votre arme symbolique avec vous, ou un morceau dans un bijou. Sinon, offrez l’arme à Cernunnos en l’enterrant dans un endroit boisé. Traduit et adapté par Melwynn. Source : Cernosia |