Les Berbères (en berbère: ⵉⵎⴰ/Imaziɣn/Amaziɣ/) sont un ensemble d'ethnies autochtones d'Afrique du Nord. Connus dans l'Antiquité sous les noms de Libyens, Maures, Gétules, Garamantes ou encore Numides, ils connurent ensuite la conquête romaine, la christianisation, l'invasion vandale, la conquête arabe et la conversion à l'islam. Durant l'ère hellénique, ils étaient appelés « Libyens » et leur terre « Libye » qui s'étendaient du Maroc actuel aux frontières ouest de l'Égypte antique (l'Égypte moderne inclut l'oasis de Siwa, région berbérophone, qui historiquement fait partie de la Libye antique.) Les Croyances Depuis les temps les plus reculés, les peuples berbères vouaient un culte aux forces de la nature. Ils avaient divinisé le ciel, le soleil, la lune, les plantes et les animaux. Cette croyance en plusieurs dieux (polythéiste) était soutenue par une morale, d'une extrême sagesse, dite "Doctrine de Ptahotep". Les croyances Berbères à l'antiquité : On peut noter l’existence principale et simultanée de trois grandes croyances Berbères pendant la période antique, certainement antérieures. Il faut d’abord noter que les peuples berbères sont des peuples de l’eau, le poisson est encore aujourd’hui considéré comme un symbole porte-bonheur. Aussi, il ne faut pas s’étonner qu’un des cultes principaux soit Poséidon et même qu’il y soit d’origine parmi le peuple Tritonide, un des peuples libyens. Les Grecs eux-mêmes attribuent Poséidon aux Libyens. La mythologie grecque place aussi au lac Tritonis la naissance d’Athéna, mais la tradition n’en dit rien contrairement à Poséidon. L’autre culte principal est Amon dont le temple principal et l’oracle sont à Siwa, oasis de langue berbère en plein pays d’Egypte. Les historiens ont longtemps pensé que les Berbères ont hérité d’Amon via les Phéniciens ainsi que Baal, mais l’archéologie leur donne tort. Certains écrivent que ce culte survit encore sous la forme de combat de béliers, bien que ceux qui ont assisté à quelques uns de ces combats aient quelques doutes. Dans la langue des Berbères, l’eau se dit "Aman" et c’est toujours un mot au pluriel. C’est toujours ainsi que l’eau est appelée à Siwa. Amon veut dire "le caché" chez les Egyptiens. Il est à noter que les Libyens, et encore à ce jour les Berbères, n’ont pas de représentations physiques de leurs divinités. Les grecs qui allaient en pèlerinage à Siwa rapprochaient Amon de Zeus, mais là aussi la tradition ne dit rien à ce sujet. Le dernier, mais non le moindre, est aussi le plus étrange, il s’agit d’un culte solaire dont la divinité contrôle aussi les enfers. Je n’ai pas de nom berbère à proposer sinon celui de Kush ou Akush. Les grecs l’ont apparenté à Kronos. Akush (le A est l’article "le"). Là aussi la tradition ne dit rien de Kronos mais Kush est lui resté dans la tradition comme origine du mot Maroc qui fut d’abord appelé Tamurth n’Akush (Pays de Kush) et ensuite dans le mot kusha (four) dans la langue des berbères. En fait, kusha signifie intense chaleur. Hérodote mentionne que les Berbères antiques vénéraient la lune et le soleil, auxquels ils offraient des sacrifices : « Les sacrifices des nomades se font de cette manière : ils commencent par couper l'oreille de la victime (cela leur tient lieu de prémices), et la jettent sur le faîte de leurs maisons ; cela fait, ils lui tordent le cou : ils n'en immolent qu'au Soleil et à la Lune. Tous les Libyens font des sacrifices à ces deux divinités » D'autres auteurs attestent ce culte, ainsi que des graffitis, comme un « Solo Deo Invicto » relevé à Thagaste. A part ces trois cultes typiquement libyens, les habitants ont aussi honoré les cultes des envahisseurs romains et différents cultes phéniciens comme Baal et Tanit, mais sans jamais sacrifier d’humains. Quant à Bastet son nom vient de Bubastis, ville de population libyenne s’il en est. Pour exemple, Ifri, une déesse de la guerre très influente en Afrique du Nord, était considérée comme la protectrice des marchands et figurait à ce titre sur les pièces de monnaie berbères. Pline l'Ancien écrit qu'en Afrique, personne ne prenait de décision sans invoquer Africa (nom latin d'Ifri). Après la conquête romaine, elle figurait toujours sur les pièces de monnaie. Un autre exemple est celui de Gurzil (ou Agurzil), une divinité à la tête de taureau, fils d'Ammon. Corippus mentionne un certain Laguatan (la tribu des Luwata et sont Zénète), grand prêtre de Gurzil, combattant les Byzantins, qui l'auraient tué alors qu'il tentait de s'enfuir avec les icônes de Gurzil. Parmi les ruines de Ghirza, en Libye, se trouve un temple qui est peut-être dédié à Gurzil — d'où par ailleurs pourrait provenir le nom de la cité. Les Berbères antiques orientaux vénéraient Isis et Seth, comme le montre ce passage d'Hérodote : « [Les libyens] ne mangent point de vaches, non plus que les Égyptiens, et ne se nourrissent point de porcs. Les femmes de Cyrène ne se permettent pas non plus de manger de la vache, par respect pour la déesse Isis, qu'on adore en Égypte ; elles jeûnent même, et célèbrent des fêtes solennelles en son honneur. Les femmes de Barcé non seulement ne mangent point de vache, mais elles s'abstiennent encore de manger de la chair de porc. » Les Berbères ont-ils pratiqué, à l’instar d’autres peuples anciens, comme leurs voisins Egyptiens, la zoolâtrie ou culte des animaux ? Les auteurs antiques ont décrit des pratiques qui s’apparentent à un culte. Ainsi, selon Diodore de Sicile, les populations des confins de la Tunisie et de l’Algérie vénéraient les singes qui pouvaient aller et venir dans les maisons sans être inquiétés. Les croyances animistes de nos jours La plupart des berbères sont exclusivement de tradition clanique, mais comme celle-ci n’a pas de temples, ni de prêtres, ni de cultes exotériques (à part Anzar, le dieu des pluies), il a été relativement facile de continuer à le pratiquer dans les montagnes de Kabylie et de l’Atlas.
C’est à lui que le Kabyle demande pardon lorsqu’il déplace une pierre sous laquelle vivent des animaux ou lorsqu’il doit abattre un arbre. On lui fait aussi beaucoup de sacrifices consommés pour les événements heureux ou pour conjurer un mauvais présage. Si on devait comparer Rebbi à une autre tradition, ce serait le Grand Manitou des Indiens, c’est ce qui semble le plus proche. A côté de Rebbi, il existe une autre divinité, la seule qui reçoive un culte exotérique, il s’agit d’Anzar, le dieu de l’eau. Lorsque l’eau vient à manquer, il y a deux sortes de liturgies dont l’ultime consiste à ce que les femmes se mettent nues tout le long des ruisseaux et des rivières et invoquent Anzar pour avoir de la pluie. A côté de Rebbi et d’Anzar, il existe deux autres catégories d’esprits, les Assassen et Djnouns, autrement dit les gardiens et les démons. Le gardien "Assass" est généralement bienveillant, il est affecté à la garde des lieux, des arbres, des sources et des habitations consacrées. La place des animaux La culture berbère est fondé sur une relation particulière à chaque animaux, parfois complice, parfois cultuel, parfois mystique voir conflictuelle. Des rites et des légendes existe sur le sujet et varie selon les régions, certaines sont récurrente à tout les berbères. Dans ce lien entre Homme et animal il y a parfois un animisme sans nom dont l'Egypte pharaonique a hérité. Les Berbères accordent une place importante aux animaux qui constituent aujourd’hui, notamment dans les campagnes, une source de revenus capitale. Ils fournissent une partie de l’alimentation – viande et surtout produits laitiers- ainsi qu’une foule de produits que l’on peut tirer de leurs laine, poils, cuirs et même ossements : vêtements, chaussures, couvertures, velum des tentes et ustensiles de cuisine, comme les coquilles d’œufs d’autruche, employées autrefois comme récipients, ou les cous de chameaux arrangés en vases. A cela s’ajoute l’utilisation de nombreux animaux, comme force de travail et, dans les régions escarpées, comme moyen de transport. Le pays des morts Autre particularité berbère, il y a un pays des morts. Personne n’en revient ou alors c’est un vampire. Quelqu’un a écrit que les Berbères vivent parmi leurs morts, c’est totalement faux. Les morts ne peuvent visiter les vivants qu’en songe ou en rêve. Par contre, on fait beaucoup de sacrifices au nom des morts. Le calendrier berbère Autre particularité encore, les Berbères fêtent les équinoxes, le nouvel an berbère (12 janvier) est une fête qui ressemble à Samhaïn pendant laquelle on rend visite aux tombes et tumulus. Le calendrier berbère n’est pas lunaire mais Julien. La pratique spirituelle Dans la religion Berbère, il existe les "sidi" et les Mrabeths. Un sidi n’est pas un saint homme comme c’est souvent traduit, ni un sage (le mot est en horreur chez les Berbères) mais un homme ou une femme qui ont acquis un niveau de conscience au-dessus de la moyenne et donc plus à même de dialoguer avec le divin. Dans la langue berbère, sidi veut simplement dire maître spirituel. Le maître spirituel n’a aucun pouvoir clanique, il est même en dehors. Le maître spirituel ne fait jamais de magie qui puisse nuire à qui que ce soit sauf aux démons. Les mrabeths sont soit des individus, soit des confréries spirituelles. Elles sont communes à toute l’Afrique, notamment en Afrique noire sous forme de communautés maraboutiques. Les mrabeths exercent à la fois le rôle de médecins, de savants et de magiciens. Les mrabeths berbères ne font pas de magie noire. En marge de tout cela, il y a évidemment la sorcellerie répandue chez tous les Berbères. Elle est toujours l’apanage des femmes qui lors des sabbats vénèrent aussi d’autres déités féminines tout droit venues de l’Antiquité ou de plus loin encore. La sorcellerie est noire ou blanche et certaines sorcières sont réputées éternelles. La religion extra-clanique Le Berbère peut avoir une religion extra-clanique pour des besoins de socialisation. Il est soit musulman, soit chrétien ou n’importe quoi, mais il sera toujours conscient que les religions en dehors de la tradition sont des religions "infantiles" en route vers le minimalisme des Berbères. Toutefois, cette éventuelle pratique extra-clanique s’arrête obligatoirement au cercle du clan. C’est pour cela que de nombreux ethnologues, juristes et historiens ont longtemps cru que le Berbère est laïc. Il n’en est rien car les clans nous viennent de Rebbi. Personne ne s’aviserait de ramener une religion extra-clanique à l’intérieur du clan. Ceci dit, le Berbère respecte énormément toutes formes de croyance, vu que celles-ci sont une volonté de Rebbi l’unique. «Le dieu Iula avait une fille jeune et belle, mais de fiancé au ciel elle n’en avait pas. Là-bas il n’y avait que des anges. Lula était assidu à la tâche, c’est pourquoi au ciel il ne gardait pas les travailleurs. Il faisait tout lui-même et envoyait sa fille faire paître le bétail. Au ciel il n’y a pas d’herbe, c’est pourquoi le bétail devait descendre sur terre. Aussi le dieu le faisait descendre du ciel chaque jour, et avec le bétail il faisait descendre aussi sa fille. Il ouvrait le ciel, il écartait le feutre, afin que celui-ci atteigne la terre même, et dessus il faisait descendre sa fille et le troupeau directement sur terre. Une fois étant sur terre, la jeune fille céleste rencontra un homme. Il s’appelait Mari. Il vivait sur terre et d’aucune façon ne consentait à aller chez Iula. Alors la jeune fille ne put monter au ciel et resta sur terre. Elle se maria avec Mari et d’eux survinrent des hommes. Ceux-ci furent le peuple Mari El.» Les Maris, également connus sous le nom de Tchérémisses, sont un peuple de langue et de tradition essentiellement finno-ougrienne qui se partage en deux groupes distincts : à l'ouest le long de la haute vallée de la Volga une minorité, les Maris des montagnes (ou des collines), convertis depuis longtemps au christianisme et parlant traditionnellement le Mari (langue devenue très minoritaire face à la langue russe), et une majorité à l'est, les Maris des plaines (ou des prairies), qui continuent de pratiquer leur religion d'origine, le Marla (Religion polythéiste autrefois qualifié de paganisme, également connu sous les noms de Yumin-Yula ou de Tchimari « Peuple du Soleil ») et parlant eux aussi traditionnellement le Mari. Chaque village Mari a son « karte », prêtre Marla. Jusqu'en 1887 on pouvait assister à des prières collectives, avec la participation de tous les kartes et de dizaines de milliers de pèlerins. Les autorités tsaristes interdirent par la suite ces rassemblements religieux. Depuis 1991, on assiste à une renaissance du Marla. Il s'agit de la plus grande association religieuse non abrahamique de la Fédération de Russie. Son grand prêtre est l'écrivain mari Louzykaïne. Le dieu-créateur suprême des Maris, chef des autres dieux, se nomme « Blank ». Il est anthropomorphe. Le panthéon marla en compte des dizaines d'autres : le dieu de la vie organique, la Terre-mère, la Mère-Soleil et les esprits de la nature qui habitent les bois et les arbres sacrés. À la différence des autres religions non abrahamiques russes, les Maris ne vénéraient pas d'idole, mais les forêts sacrées. Au cours des siècles la vie des Maris était étroitement liée au paganisme, qui se reflète dans les coutumes et les fêtes des Maris. Toutes les coutumes et fêtes se concentrent autour de deux sujets essentiels : les relations avec la nature et le culte des ancêtres. Les Maris considéraient la nature comme le début de tous les débuts. La Terre est notre mère, l'eau est notre père - proclame un proverbe mari. Pour l'exercice des rites religieux et culturels les Maris choisissent les lieux isolées dans les bosquets. Dans ces lieux on ne coupait jamais les arbres, l'herbe, on n'y ramassait pas les baies et les champignons, on n'y prononçait pas de mots grossiers. Il était interdit en particulier de prononcer le mot Keremet (nom du dieu principal du Mal, du Diable) afin de ne pas profaner le lieu sacré. Les Maris considéraient le bouleau, le chêne et le sapin comme arbres sacrés. La communication avec les dieux célestes avait lieu 3 fois par an : au printemps, en été, et en automne. Tous ces rites sacrés et les prières religieuses s'accompagnaient du jeu de différents instruments musicaux : le guslé ( kuslé ), le cornemuse (chuvyr), le tambour (tumyr). De nos jours on peut écouter jouer du chalumeau et du gusli pendant les fêtes et les noces. Sources : Le peuple des Maris, Au fil de la Volga, Les coutumes des Maris Pour en savoir plus : la Religion des Maris Avant la Terre avait un ventre rond de terre, une grosse bosse de terre,une grosse montagne de terre sans rien dessus.
Tous étaient cachés, enfouis dans cette terre : le soleil, la lune, les étoiles… Tous dormaient bien sagement. Un jour, le soleil qui sommeillait depuis longtemps dans ce ventre rond, dans cette bosse, dans cette montagne de terre, décida enfin de mettre le nez dehors. Il secoua ses rayons et, une fois bien réveillé, pris place dans le ciel. La lumière et la chaleur qui entraient par le trou qu’il avait fait en naissant, réveillèrent tous ceux qui dormaient sous terre, et tous ôtèrent le manteau de terre qui les recouvrait, et tous sortirent de terre sans plus tarder : Le kangourou en sautant, la fleur rouge du désert en se pavanant, le serpent en sifflotant, le cacatoès en cacatoant, la fourmi à miel en se pourléchant, le chèvrefeuille en embaumant… Tous chantaient en donnant leur nom, et tous avançaient en nommant de nouveaux êtres et de nouvelles choses qui apparaissent tantôt devant leur pied gauche, tantôt devant leur pied droit. Et ainsi en chantant et en marchant, ils firent naître les rivières, les arbres, les lacs, les dunes de sable… Et quand ils furent bien fatigués de ce long travail, et quand la terre fut bien peuplée, tous retournèrent dans le ventre, la bosse, la montagne, pour se transformer alors en rocher ou en arbre robuste. Créés au 16ème siècle par Sankaradeva, les Satras sont les monastères de l’Assam à vocation culturelle et artistique. Ils sont les seuls monastères qui existent dans l’Hindouisme. On en compte encore 665 répartis dans la vallée du Brahmapoutre. Ensemble, ils abritent environ 2000 religieux dont 1000 sur la seule île de Majuli. Les enfants y sont adoptés vers l’âge de 5 ou 6 ans, parfois plus jeunes. Leur destin sera de rester moines célibataires. L’enfant moine intègre pour la vie une cellule familiale composée de 2 à 4 moines de générations différentes. Quand il aura une vingtaine d’années, il accueillera à son tour un enfant tout en veillant sur ceux, devenus vieux, qui l’ont élevé. La plupart des moines du groupe des moines danseurs de Majuli ont déjà un enfant à charge. Chacune de ces familles monacales occupe une maison dans l’enceinte du satra qui est un foyer conforme au modèle laïque traditionnel, sauf qu’il n’est composé que d’éléments masculins. Les moines (ou bhakats) ne prononcent pas de vœux, et restent libres de quitter le monastère s’ils ont d’autres projets. Les départs restent cependant rares. Ils sont irrévocables mais n’enlèvent rien au lien fraternel qui unit ces hommes. Leur pratique religieuse de la bhakti (l’amour dévotionnel) et leur totale absence d’esprit prosélyte en fait des hommes tolérants et respectueux des idées des autres. Libres de se déplacer, les moines entretiennent des relations régulières avec leurs familles d’origine. Les rudes conditions de la vie rurale des moines-artistes de Majuli contrastent avec la subtilité de leur art. Outre les prières quotidiennes, ils pratiquent leurs disciplines artistiques au lever du soleil et à la tombée de la nuit et s’acquittent dans la journée des tâches domestiques, agricoles et artisanales. Ils ne vivent pas de dons et certains occupent un emploi à l’extérieur du monastère. Sankaradeva (1449-1568), fondateur des SatrasMaître spirituel avant tout, Sankardeva fut aussi un réformateur social, un humaniste et un visionnaire influent. Il fut notamment l’un des premiers à oser faire tomber les barrières entre les hommes de castes ou de religions différentes, à lutter contre les coutumes barbares de sacrifices humains et animaux. Mais c’est aussi à ses talents de poète, écrivain, musicien et dramaturge, que l’Assam doit son héritage artistique. Il comprit très tôt que les arts vivants seraient le meilleur outil pour faire évoluer une pensée progressiste issue des sagesses de l’Inde ancienne. Il créa alors des monastères pour des hommes qui s’appliqueraient dans leur vie quotidienne à mettre en pratique une philosophie de l’existence. Ils travailleraient aux champs pour gagner leur vie. Mais aussi, et surtout, ils seraient en plus artistes! Un concept qui reste inédit! Pour démocratiser la culture, il traduisit des textes du Sanskrit en assamais, la langue régionale, qu’il illustra dans un style universel, accessible aux illettrés. Devenu une figure emblématique de l’Assam, Sankardeva fait désormais partie intégrante de l’histoire de la pensée indienne. Source : Majulis |