Ingrédients - 1 bouteille de vin rouge (au choix) - 100 g de miel - 30 g de cannelle en bâtons - 60 g de manigette (remplace le gingembre) - 10 clous de girofle - 10 gousses de cardamome Verser le vin et le miel dans un récipient. Broyer les épices et les mettre dans une toile que l'on noue Mettre la toile contenant les épices dans le breuvage et recouvrir. Laisser macérer au moins pendant 4 heures. Retirer la toile contenant les épices (filtrer avant consommation). Plus la macération sera longue, plus le goût des épices dans le vin sera prononcé. Bien remuer le mélange pour homogénéiser le miel.
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Lorsqu' on s'installe quelque part, dans un lieu que nous connaissons peu et sur une terre nouvelle sur laquelle nous voulons perpétuer nos pratiques spirituelles, il s'avère nécessaire de suivre quelques préceptes afin de s'imprégner de son nouveau lieu de vie, et d'aller à la rencontre des Gardiens et des Esprits qui y habitent.
Se renseigner sur les écosystèmes et les cultures/coutumes du pays L'adaptation à un nouveau lieu de vie pour comprendre comment votre pratique peut s'y inscrire passe tout d'abord par la découverte de ce qui s'y trouve déjà et de ce qui y vit. Certaines régions seront historiquement plus proches de vos traditions que d'autres, et plus elles seront différentes de vos croyances, plus il sera difficile de synchroniser votre pratique à votre nouveau lieu. C'est pourquoi il vous sera très utile de comprendre les écosystèmes, les cultures et les coutumes locales. Cela vous permettra de savoir à quoi vous attendre, et de mieux pouvoir interpréter vos expériences une fois que vous y serez. Si vous avez l'intention d'y passer un temps prolongé (déménagement, visite prolongée, contrat de six mois, installation durable etc...), il peut être intéressant d'acheter un guide de terrain pour apprendre la faune, la flore et les habitats naturels locaux. Faites un parallèle avec les écosystèmes de votre lieu d'origine, y a t'il des plantes ou des animaux similaires? Est-ce que ceux qui présentent une grande signification symbolique pour vous y vivent? (corbeaux, cerfs, loups, chênes, etc...). Y a t'il des lieux sacrés aux alentours susceptibles de vous parler? (Montagnes, cascades, forêt, lacs, colline, rive, etc...) Cherchez des lieux avec lesquels vous pourriez entrer en résonance, mais gardez à l'esprit que la culture locale peut avoir des symboles totalement différents des vôtres. Faites ensuite des recherches sur les peuples autochtones de la région. Les résidents locaux, leurs traditions ainsi que leur histoire ont un grand effet sur l'énergie de leur terre, et vous pouvez être amenés à rencontrer les esprits imprégnés de cette culture. Certains esprits locaux peuvent être les ancêtres des gens qui y ont vécus, ou qui y vivent encore maintenant. Familiarisez-vous avec les symboles et les langages régionaux pour vous aider à éviter les mélanges avec votre culture et vous renseigner sur les étiquettes et les règles établies de ces communautés locales. En effet, c'est à vous de vous adapter aux coutumes, et non l'inverse. Renseignez-vous auprès des gens qui vivent près de la nature (gardes forestiers, agriculteurs...), ainsi que ceux qui ont vécu sur ces terres depuis plusieurs générations, car ils vous informeront sur la meilleure manière de vivre avec leur sol. Ouvrir ses sens et se présenter Lorsque vous êtes arrivés dans le nouveau lieu, vous pouvez être accueilli (ou pas) par la région où vous êtes. Avant de faire des offrandes et de vous imprégner du lieu et des esprits locaux, reposez-vous de votre voyage et prenez le temps de découvrir la région. En effet, certains d'entre nous trouvent que la fatigue nous arrête psychiquement, ce qui rend la perception et la connexion avec les esprits difficile, voire impossible. Prenez le temps de vous installer avant de tenter de connaître le lieu et ses habitants. Cela vous laissera le temps de vous adapter à la région, de vous reposer pour mieux écouter vos impressions, pour les laisser décanter, ce qui vous permettra de faire meilleure impression lorsque vous vous présenterez. L'offrande aux esprits locaux est un symbole de respect incontournable lorsque vous venez les rencontrer. Cependant, il est important de vous assurer que ce que vous leur offrez est quelque chose que ceux-ci sont susceptibles d'accepter, plutôt que quelque chose que vous souhaitez offrir. Encore une fois, rapportez-vous aux symboles et croyances locales pour connaître les offrandes auxquels les esprits seront les plus sensibles. Par exemple, dans certains pays, l'idée que l'on puisse boire du lait dégoûte. Ainsi, offrir des produits laitiers serait mal apprécié dans ces lieux. Ailleurs, verser de l'alcool sur le sol (même les alcools locaux) est considéré comme un empoisonnement de la terre. Il serait donc de mise de choisir autre chose de plus approprié dans ces circonstances. D'une manière générale, les meilleures offrandes doivent être biodégradables, ne doivent pas introduire de substances nocives pour l'environnement, ou envahir le lieu avec des espèces biologiques exogènes. Par exemple, dans certaines traditions et pratiques, les offrandes les plus précieuses sont issues du travail humain, d'une création ayant nécessité la transformation des matières premières pour les transformer en quelque chose de nouveau. Ainsi, plus le travail aura été long, difficile et minutieux, plus l'artisan ayant réalisé cette oeuvre se sera impliqué, plus cette offrande sera précieuse. Gardant cela à l'esprit, préférez offrir quelque chose qui vous appartient, plutôt que quelque chose que vous aurez pris dans la nature. Pourquoi choisir de cueillir ces plantes sauvages alpines qui ont mis des décennies à se développer? Déraciner les fleurs, ou les endommager dans le but de les offrir aux esprits du lieu sera peu apprécié, risque d'offenser et de faire mauvaise impression. Apportez quelque chose fabriqué de vos mains, avec votre coeur, ou offrez du travail pour aider à nettoyer ou à prendre soin de la terre. Respecter le lieu et traiter les esprits avec conscience et sensibilité, et vous aurez bien plus de chances de faire bonne impression. Être capable d'accepter de ne PAS être accepté Il arrive parfois que la terre ne vous aime pas. Il se peut qu'elle soit trop différente de ce que vous en attendez. Souvent nous essayons de faire au mieux pour écouter la terre et nous relier à elle. Cependant nous pouvons ne pas aimer ce que nous recevrons comme message. Tout comme les être humains, la terre ne possède pas d'obligation morale d'être amie avec vous. Vous devez être capable d'accepter qu'elle ne souhaite pas votre présence, et ainsi, de vous retirer avec respect. Source : Librement adapté de paganachd.com et de la traduction de Morrigan Caitlín Darkmoon Le paganisme est un mouvement spirituel datant de l'époque pré-chrétienne dans l'histoire de l'Humanité, et qui depuis le 19e s. jusqu'à nos jours, connait une renaissance en plus en plus importante au sein de nos sociétés. Le terme "païen", employé pour la première fois sous Théodose Ier, entre 379 et 395 aprés J-C, désigne les pratiquants du paganisme, c'est à dire ceux qui ne sont pas chrétiens. Ce terme, utilisé par l'église catholique pour désigner les personnes résistantes à la nouvelle foi et à l'évangélisation, fut synonyme de bien des persécutions et de supplices. De ce lourd passé, le paganisme se trouva entaché d'une réputation des plus péjoratives au sein de notre histoire, et ce même jusqu'à notre époque contemporaine. Cependant, si nous faisons un peu d'étymologie, "païen" vient du latin "paganus", qui signifie " paysan, villageois" ou pour extrapoler, l'homme du pays, du terroir. Ce terme est dérivé de "pagus", qui signifie le village en latin. Ainsi, un païen est un Homme du pays, qui vivait avec sa terre, son sol, et pratiquait selon les traditions paysannes transmises par les ancêtres, traditions et folklores qui rythme encore la vie de certains villages aujourd'hui. D'une façon plus global, si l'on considère qu'un païen vit avec sa terre d'origine, on peut en déduire que cela se traduit non seulement dans ses actes, mais aussi dans ses principes et ses moeurs, bref, une spiritualité complète basée sur le rythme et le changement de saison, l'agriculture, le cycle annuel de la nature, etc... On peut donc en déduire que le paganisme (historiquement parlant, et qui je le rappelle est un terme d'origine chrétienne), désigne la spiritualité des païens. A travers le monde, cette spiritualité pouvait et peut se traduire sous plusieurs formes : le polythéïsme, l'animisme, le chamanisme, le panthéïsme, toutes ayant pour point commun de permettre à l'homme qui pratique de vivre en harmonie avec sa terre et son environnement. (Voir article : les religions de la Terre). Aujourd'hui, le paganisme moderne, ou néo-paganisme, favorise la renaissance de ces pratiques, par la recherche d'éléments historiques anciens pour retrouver les principes du paganisme antique, ou par l'expérience personnelle. En effet, les païens d'aujourd'hui ressentent d'une manière générale, un besoin de retrouver des racines oubliées , et c'est pourquoi nombre d'entre eux étudient , à travers livres, études archéologiques etc, pour se reconnecter à leur passé et prendre conscience de leurs origines. D'autres, ressentent un besoin fondamental de s'évader des tracas du quotidien, de quitter le monde artificialisé et anthropocentré, pour se reconnecter à la nature, à "leur terre". Si ce mouvement connaît un engouement des plus équivoques aujourd'hui, c'est simplement parce que la société ne réponds plus suffisamment aux besoins archaïques de l'Homme, et que celui-ci ressent le besoin de se retrouver, et de reconstruire des repères. Ainsi, dans le néo-paganisme, plusieurs traditions émergent d'une façon générale : -La Wicca -Le Druidisme/Celtisme -L'Asatrù/Vanatrù -L'Hellénisme -Le Khémétisme -L'Animisme -L'Agnosticisme etc.... Il en existe encore beaucoup d'autres, à savoir que chaque grande tradition regroupe de nombreux courants de pensées différents, tellement riches, qu'on à même tendance à dire qu'il existe une croyance et une foi différente par individu. « Mandala (मण्डल) est un terme sanskrit signifiant cercle, et par extension, sphère, environnement, communauté. Le mandala est un support de méditation en trois dimensions. Ce sont des œuvres d'art d'une grande complexité. Le méditant se projette dans le mandala avec lequel il se fond. La construction du mandala est en elle-même une pratique spirituelle. Dans la salle, d'autres moines méditent et prient afin de renforcer la bodhicitta et ainsi bénir le mandala, qui sera offert aux Bouddhas et à l'univers. Le mandala est ensuite « détruit » et le sable est rassemblé devant tout le monde pour une offrande spirituelle à une divinité. Les mandalas sont aussi là pour montrer que tout est éphémère... Ces pratiques sont sans doute inspirées du rangoli, motif de sables dessinés par les hindouistes. Les femmes y dessinent des motifs de sable pour attirer les bons esprits dans la maison et les religieux font des motifs divins dans leurs cérémonies religieuses. Le mandala n'est pas seulement une structure, c'est le lieu d'invocation de la divinité. Il est donc l'outil de plusieurs rituels quotidiens dans l'hindouisme» Source : Wikipédia Ainsi, le mandala est une réalisation artistique, de forme circulaire qui sert de support de méditation, de visualisation et de concentration dans un but d’approfondissement spirituel. On retrouve ce genre de motifs dans le bouddhisme, l’hindouisme, mais également dans le christianisme et dans certaines autres cultures. La réalisation de mandalas dans le Paganisme peut avoir plusieurs utilisations spirituelles, comme le travail de visualisation, de méditation, la connexion au divin, l’harmonisation avec la nature… et peut avoir diverses finalités : l’offrande, le symbolisme lors d’une cérémonie, l’utilisation dans un rituel de magie opératoire, l'ancrage à la terre, l’invocation ou la bénédiction d’une divinité, la représentation de la roue de l’année etc… Toute démarche de connexion avec la Nature peut dés lors s’accompagner d’un mandala réalisé avec les éléments naturels que l’on trouvera autour de soi. Tout comme le Landart, votre mandala pourra servir à rendre hommage au lieu et aux esprits qui gardent le lieu où vous vous êtes rendu, à remercier une divinité en le laissant tel quel lorsque vous partirez. Vous pouvez également choisir de le construire au cours d’un rituel, puis le détruire à la fin de celui-ci, afin de symboliser le cycle de la vie et de la mort. Construire un mandala naturel peut également être une activité très amusante pour les enfants. La plupart des enfants partout dans le monde aiment jouer avec les objets naturels qu'ils trouvent. De plus, la création d'un mandala à plusieurs peut être un excellent moyen de rassembler et de communier avec les autres (en famille ou en groupe) dans un rituel de connexion avec la Nature, ainsi que le plaisir de créer ensemble. Chaque personne contribue ainsi à la réalisation d'un morceau du mandala, dans le but de former un cercle harmonieux tout en favorisant la cohésion de groupe, ce qui peut être une expérience réellement enrichissante tant au niveau social que spirituel. Comment créer un mandala en pleine nature?1) Trouver l'emplacement.
Lors d'une randonnée à pied, à vélo, en pleine nature, trouvez un espace naturel sauvage, comme une plage, une rivière, une colline boisée... Choisissez un lieu qui vous attire, qui vous parle et dans lequel vous vous sentez apaisés et en harmonie. Eloignez-vous des zones trop fréquentées et préférés les endroits calmes et isolés. Vous pouvez orienter votre mandala d'aprés les 4 directions, si vous souhaitez travailler en accord avec les points cardinaux. 2) Création de la trame Il est toujours préférable de trouver une zone sur le sol qui est naturellement propice à la création de votre art. Cependant, ce n'est pas toujours possible dans un endroit sauvage. A vous de choisir la trame que vous voulez utiliser, le sol et ses aspérités, les matériaux, la nature du substrat etc... Vous pouvez également vous servir de racines, de souches d'arbres, de rochers etc... La règle générale est que plus la surface sera plane, plus il sera facile de créer votre mandala. Il est plus facile de travailler en un endroit agréable pour vos mains, comme sur la plage ou dans un endroit sablonneux. Dans d'autres lieux, comme la forêt, il vous faut choisir des espaces ouverts qui pourront nécessiter un peu de désherbage. Parfois, il est nécessairement de gratter le sol et de l'étaler uniformément de sorte à créer une belle toile à plat. Travailler les mains dans la terre, et sentir les odeurs d'humus et de végétation constitue une première étape de connexion avec la Terre et le divin. 3) La collecte des matériaux C'est le moment pour vous de prendre conscience des rythmes et des relations naturelles qui cohabitent autour de vous. La collecte va permettre de faire le vide dans votre esprit, tout en augmentant le ressenti que vous aurez en arpentant le lieu. C'est le moment de vous tourner vers vos sens, de vous ancrer à la Terre et d'ouvrir un dialogue intuitif avec Mère Nature. La connexion au divin va vous permettre de recevoir les idées et l'inspiration pour votre oeuvre. Apprendre a connaître l'environnement dans lequel on se trouve peut également aider à se connecter au lieu que vous aurez choisi. 4) Faire le mandala Le moment est venu pour vous de commencer la conception de votre mandala. Lorsque vous avez rassemblé toutes vos peintures et vos éléments trouvés dans la nature vous aurez une abondance de couleurs et de matériaux à votre disposition. Cette méthode permet de vous concentrer uniquement sur la construction du mandala, tout en vous permettant d'exprimer votre géométrie de l'art de la nature en pleine conscience. C'est le moment de laisser les formes et les couleurs s'exprimer de la façon la plus harmonieuse qui soit. Commencez avec votre objet central et déplacez-vous dans le sens des aiguilles d'une montre autour de la pièce maîtresse, en utilisant un matériau pour chaque tour. Jouez à l'aide de vos matériaux de différentes manières, disséquez-les, découpez-les, découvrez de nouveaux motifs en fonction de leur forme naturelle. Qu'ont-ils à vous révéler et à vous enseigner? Notes supplémentaires: L'art et la manière de faire un mandala pourrait impliquer quelques jours de scoutisme pour la préparation, la collecte, la création ou juste pour ressentir l'énergie du milieu naturel autour de vous. Il peut être également utile avant de démarrer cette aventure de méditer pendant environ 15 ou 20 minutes pour faire le vide en soi et se préparer à la création dans la nature. Traduit par Melwynn Source : How to make a mandala Pour approfondir : Natural mandala L’écologie sacrée est une discipline qui consiste à concilier l'art de vie et les croyances des peuples proches de la nature avec l’écologie contemporaine. Celle-ci s’attache à retrouver les savoirs ancestraux que les peuples « primitifs » ont pu conserver au cours du temps, et à les inclure, comme un art de vivre et pour une meilleure compréhension de notre monde sauvage, dans notre quotidien. L’écologie sacrée couple les connaissances scientifiques des phénomènes naturels, et les connaissances sensibles et instinctives de la nature que l’homme moderne a perdu, dans un objectif de reconquête de nos racines et de réharmonisation avec notre environnement. C’est un chemin spirituel qui reconnait la dimension divine de la nature. Cependant, elle ne s’attache à aucune religion ou confession particulière, mais peut s’inscrire dans toute foi humaine qui reconnait l’aspect sacré présent au sein du monde sauvage. C’est pourquoi, cette démarche peut s’inscrire dans une voie d’exploration spirituelle panthéïste, païenne, animiste, chamanique etc…, que l’on peut par ailleurs retrouver dans tous les systèmes de croyances tribales. L’écologie sacrée reconnaît que la Terre est un organisme ou une entité vivante, capable de s’auto-entretenir et de s’autoréguler à travers le cycle de la vie et de la mort. La biosphère, qui constitue l’ensemble des relations entre écosystèmes, et recouvrant la totalité de la diversité biologique ainsi que sa capacité à évoluer est un aspect de cette entité vivante. Elle répond aux grands principes fondamentaux de l’Evolution Darwinienne, et c’est elle qui permet à notre planète de perpétuer la vie. Cette discipline comprend plusieurs grands principes, parmi lesquels : - Tout est cyclique -Tout est lié -Toute chose crée se développe, décline puis meurt. Ainsi, l’exploration de l’écologie scientifique et l’écologie sacrée au sein du Paganisme de la Terre apportent des outils de connaissance de la nature incontournable. Ce cheminement spirituel peut d’ailleurs devenir pour le chercheur spirituel, un véritable art de vivre. Pour en savoir plus : L'Ecologie profonde Ecologie et spiritualité, Jean-Marie Pelt Ecologie profonde, Arne Ness Cette méditation guidée est destinée à vous rapprocher de l’essence du dieu des forêts et du Masculin sacré en vous, pour vous permettre de développer un outil de pouvoir personnel.
Cette méditation est une base que vous pouvez bien évidemment personnaliser selon vos affinités avec Cernunnos et votre façon de pratiquer. En plus de vos outils d’autel normaux, vous aurez besoin d’une arme symbolique. Elle ne doit pas être trop grande ou trop complexe. Une petite pierre, un pendentif en forme de flèche peut être utilisé. Même une pierre pointue ferait l’affaire, ou un petit bâton avec la pointe aiguisée. Plusieurs fouilles ont mis au jour des arbres celtiques sacrés dans lesquels les fidèles offraient des versions miniatures de vraies armes en offrande aux dieux. Si le sujet des armes vous intéresse, vous pouvez essayer de réaliser une petite réplique d’une épée ou une lance celtique en bois, métal, argile ou en os. Placez votre arme symbolique sur l’autel. Préparez également un calice ou une tasse d’eau froide, qui servira à vous connecter au monde physique au milieu de la méditation. Pour commencer, procédez à la création de l’espace sacré en appelant les Esprits de la Nature et du lieu. Cependant, ne faites pas d'Invocation à Cernunnos. Au lieu de cela, commencer la méditation guidée : Restez debout devant l’autel. Allumez l’encens et des bougies (Choisissez des bougies dont les couleurs vous inspire la forêt, la Terre, la masculinité...). Prenez votre arme symbolique. Maintenez-la à deux mains, tandis que vous invoquez le dieu. Cernunnos le Puissant, tu es la brume grise, tu es le Dieu vert des forêts, Seigneur des créatures de la terre , tu es le guerrier sacré. Cernunnos! Cernunnos! Cernunnos! A ce moment du rituel, vous pouvez attendre un signe de la présence de Cernunnos, comme une modification de l'énergie dans le cercle, une sensation particulière, une présence forte, sauvage, primitive, un animal (si vous êtes dans la nature). Cernunnos peut se présenter à vous de multiples façons, alors soyez attentifs. Visualisez la figure d'un guerrier à cornes. Il peut sembler effrayant ou étrange, mais vous ne devriez pas avoir peur. Il peut apparaître assis les jambes croisées sur le sol ou sur un autel, et il est souvent rejoint par un ou plusieurs animaux. Tenez votre arme en l'air, pour lui: Cernunnos, dieu ancien, accepte ce cadeau réalisé en ton honneur, Que mes actions soient rapides et vraies comme la flèche du chasseur. Méditez pendant un moment, en vous concentrant sur la forêt qui vous entoure. Tenez votre arme sacrée dans votre main dominante, avec la pointe à l’extérieur et le bras étendu. Tourner lentement tout autour, en regardant où votre arme est pointée, et en répétant : Je suis le chasseur! Dans votre esprit, essayer d’entrer pleinement dans l’esprit d’un chasseur, tuant non pas de joie, mais pour la survie. Utilisez toute l’intelligence et les connaissances à votre disposition pour le suivi de votre proie, devenant un avec le milieu de la forêt, peut-être porter la peau d’un cerf afin de déguiser votre parfum. Vous pouvez vous retrouver à marcher ou courir sur votre cercle, ou assis dans le silence. Prenez le temps de garder cet état d’esprit. Laissez votre inconscient, guidé par Cernunnos vous montrer la fin de la chasse. Peut-être allez vous simplement entrevoir la proie et resterez affamé, sans succès. Peut-être que votre arme indiquera la maison, et que vous découvrirez les odeurs et les images sanglantes de cette chasse, ainsi que la satisfaction d'avoir contribué à la survie de votre tribu. Restez dans cette visualisation pendant plusieurs minutes. Lorsque vous êtes prêt, revenez à vous-même et à l’endroit où vous êtes. Prenez un verre d'eau dans le calice. Puis, si vous souhaitez faire la deuxième partie de ce rite, prenez un moment pour vous recentrer. Sinon, vous pouvez choisir de mettre fin au rituel , après avoir remercié le dieu, et effectuer la prochaine partie à une autre occasion. Mettez votre arme symbolique dans votre main non dominante, avec la pointe vers vous. Faites quelques pas en arrière, et à chaque fois, répétez : Je suis la proie! Visualisez-vous comme un animal des forêts, la cible des chasseurs. Vous pouvez être un animal sauvage, choisir cet animal en fonction des connaissances qu’il vous apportera. Que voulez-vous faire pour préserver votre vie? Cela dépend en grande partie de la nature de l’animal que vous avez choisi. Peut-être allez-vous rester parfaitement immobile, confiant, le vent face à vous pour envoyer votre parfum au loin. Peut-être que vous fuirez terre à terre, ou réaliserez une stratégie pour déguiser votre vol ou votre fuite. En proie, vous devez penser à vos pieds, en appliquant vos connaissance de la terre et en comptant sur vos propres forces et moyens de défense. Prenez le temps de l’expérience, et des sensations de cette situation. Quelles forces avez-vous, lorsque vous devez réagir en urgence pour votre survie? Ce sont les dons de Cernunnos. Cette fois-ci, ne laissez pas votre inconscient décider de l’issue. Décidez que vous allez échapper à des chasseurs, et visualisez-vous en train de le faire. Lorsque vous êtes prêt, revenez à vous, et déposez votre arme sacrée sur l’autel. Prenez un verre d'eau dans le calice. Ensuite, prenez votre arme à deux mains et offrez la à Cernunnos une fois de plus. Cernunnos, Roi de la forêt, ton mystère est grand. Tu es le Chasseur, plein de courage et de force, et le chassé, rapide et stratège qui nous enseigne l’art de la survie. Je t’offre cette arme, en ton honneur et pour te remercier de ton enseignement. Finissez de votre rituel en ouvrant l’espace sacré. Si vous souhaitez incarner les énergies de Cernunnos dans une partie de votre vie quotidienne, vous pouvez transporter votre arme symbolique avec vous, ou un morceau dans un bijou. Sinon, offrez l’arme à Cernunnos en l’enterrant dans un endroit boisé. Traduit et adapté par Melwynn. Source : Cernosia L'aulne GlutineuxAlnus glutinosa Planète gouvernante : Vénus Rôles : Divinations. Usage oraculaire. Protection pour soi et le pays. en correspondance avec l’élément Eau Saisons : Printemps, automne Guérison L’Aulne a la capacité de réduire les gonflements et enflures inflammatoires de la peau. Par sa correspondance avec l’élément Air, il possède aussi l’aptitude à guérir nos émotions. Sa planète maîtresse, Vénus, apparaît dans son travail de guérison, particulièrement habile à guérir par la « voie du coeur ». Culpeper, le célèbre herboriste anglais, recommandait de se baigner dans une décoction d’écorce d’Aulne pour soigner les brûlures et les inflammations. On pouvait aussi envelopper la gorge de mousseline trempée dans une telle décoction pour guérir les maux de gorge. Nos grands-parents, certainement meilleurs marcheurs que nous-mêmes, utilisaient les feuilles d’Aulne pour soulager leurs pieds fourbus, en les plaçant sous leurs talons. On peut obtenir un soulagement du rhumatisme en fourrant les couettes et les oreillers de feuilles d’Aulne. On les laisse en place, ou on les dispose sur les zones à traiter pendant un certain laps de temps. Si l’on rajoute certaines plantes aromatiques, comme la lavande, on renforce l’effet thérapeutique. Magie et tradition Pour sa capacité à produire des teintures puissantes, l’Aulne est étroitement associé au travail des teinturiers, des fileurs et des tisserands, lesquels n’étaient pas dénués d’intentions magiques dans leur art de vêtir. En Grande-Bretagne, la déesse qui maîtrisait le métier à tisser était Brigid (déesse de la guérison et de la prospérité), associée à son arbre totem, le sorbier, qui servait aussi à fabriquer les quenouilles. L’apparence des bourgeons pourpres de l’Aulne au début du printemps montre que l’Aulne acquiert sa pleine puissance des fêtes d’Imbolc, jusqu’à l’équinoxe de printemps. A cette période, tandis que la force du soleil croît manifestement, la méditation au côté de l’Aulne centre nos pieds fermement sur la terre. Nous pouvons alors discerner la venue de la saison de la lumière et nous y préparer sagement. A cause de son association avec l’eau, l’Aulne est tout aussi puissant à l’ouest de l’année, particulièrement de l’automne à l’équinoxe ed Samhain. Il peut alors être utilisé en encens ou décorations, mélangé à d’autres plantes divinatoires. Les druides reconnaissent l’Aulne comme l’un de leurs arbres sacrés, et ils invoquaient les êtres élémentaires de l’air et du vent en jouant de leurs flûtes. On disait que les sorcières avaient aussi de telles flûtes pour conjurer la force du vent du nord. Les vieilles légendes nous racontent que les Aulnes jouaient le rôle de médiateurs dans les disputes. Si vous pressentez une confrontation difficile, portez un petit morceau d’Aulne sur vous. Le confort, la sécurité et la chaleur nous sont offerts par l’Aulne, et, à travers eux, nous pouvons redéfinir notre détermination sur le chemin de notre vie. En tant que gardien des eaux et des rivières, l’Aulne porte un regard sur les eaux nourricières qui donnent la vie au pays. Il est le gardien de l’étincelle de vie qui est notre marque de naissance. Utilisation pratique L’Aulne est comme un mur face au pouvoir de corruption de l’eau. Ses feuilles gluantes résistent aux pluies et son bois repousse le pourrissement dû à l’eau. De fait, au contact de l’eau, le bois de l’Aulne devient aussi dur et résistant que la pierre, c’est pourquoi on l’a utilisé pour fabriquer des bateaux, des canalisations, des ponts, des plates-formes et des jetées de grande résistance. En dehors du milieu aqueux, le bois de l’Aulne est doux et se plie facilement. Il n’est d’aucune utilité pour construire des poteaux ou des clôtures car il se dégrade rapidement. On obtient de magnifiques teintures avec l’Aulne. Les feuilles étaient utilisées pour teindre le cuir et étaient préférées à l’écorce et aux jeunes pousses qui contiennent trop de tanins. Attention: L’Aulne blanc est bénéfique à l’homme sous de nombreux aspects, par contre contre les chevaux ne doivent pas en manger, il les rendrait malades et leur langue virerait au noir. Le BouleauBetula alba (feuillage caduc) Planète gouvernante : Vénus Rôles : Guérison. Nouveau départ et commencement. Mystère de la jeune déesse. En correspondance avec les éléments Air et Eau. Saisons : Printemps, automne Guérison L’eau que l’on collecte sue le Bouleau est nommée le « sang du Bouleau » ou « jus de Bouleau ». De nos jours encore, dans certaines contrées d’Europe, les paysans placent des seaux au printemps, sous les feuilles de Bouleau. Un vin léger et pétillant peut-être préparé à partir du jus de Bouleau qui est aussi utilisé pour ses propriétés médicinales, qui empêchent la formation des calculs dans les reins et la vessie. Le jus de Bouleau est inestimable dans le traitement des maladies rhumatismales et pour préparer des bains de bouche. L’écorce de Bouleau est diutérique, antiseptique et tonique; elle contient aussi un anesthésique qui fait perdre aux terminaisons nerveuses leur capacité sensitive, nous rendant moins sensibles à la douleur. En applications externes, l’application de la partie interne et humide de l’écorce à même la peau soulage les douleurs musculaires. Les Tsiganes se servaient de l’écorce de Bouleau pour traiter l’eczéma et la décoction d’écorce pour soigner les fièvres intermittentes. L’écorce devrait être récoltée à la fin du printemps ou au début de l’été, en prenant garde de ne pas tout enlever autour de l’arbre pour ne pas le faire mourir. Les jeunes feuilles sont utilisées pour traiter la cystite et d’autres infections du système urinaire en enlevant l’excès d’eau et en évacuant les toxines du corps. Une décoction de feuilles de Bouleau produit une infusion très diurétique. Elle dissout aussi les calculs urinaires et soulage grandement les rhumatismes et la goutte. Les douleurs rhumatismales ou arthritiques sont atténuées si l’on place des feuilles de Bouleau entre les draps du lit, chauffés par une bouillotte. On induira ainsi une transpiration profuse qui apportera le soulagement au patient. Magie et inspiration Grâce à ses facultés de repousser le mal et d’asseoir les bases d’un renouveau, le Bouleau était souvent utilisé aux fêtes de Samhain, le nouvel an celtique, moment où la purification était essentielle. Les feuilles de Bouleau étaient aussi employées comme talisman pour placer sur les lits de bébés, donnant ainsi à l’enfant la force intérieure de chsser toute faiblesse et d’acquérir un bon départ dans la vie. Selon la légende, on doit le respect au Bouleau, car si la Dame des Bois vous trouve en train de maltraiter les arbres, sa colère va grandir au sein de ses branches pareilles à des fouets. Demandez toujours son accord à l’arbre avant de lui soutirer quelque chose, en particuliers s’il s’agit de son écorce. L’écorce de Bouleau peut fournir des chemins magiques exceptionnels. Les déités associées au Bouleau sont surtout les déesses de l’amour et de la fertilité. Dans le nord de l’Europe où le Bouleau pousse à profusion. Frigga symbolise l’amour marital et Freya est la déesse de l’amour et de la fécondité. La déesse Arianrhod fut invoquée par l’entremise du Bouleau pour favoriser naissances et initiations. Le Bouleau argenté est utilisé pour tous les travaux magiques d’amour, de protection et de purification, car il porte les qualités féminines. Le Bouleau argenté est l’arbre le plus marqué par le royaume des fées. Il est léger et aérien et son feuillage danse avec la brise, son atmosphère nous permet de nous détendre des vicissitudes de la vie quotidienne, du monde des affaires et de nous régénérer. Les associations du Bouleau avec la fertilité reflètent la relation galante des dieux et déesses. Le nom gaélique du Bouleau, beith, signifie aussi « réception du printemps », ce mot évoque le début de la saison de la lumière, il décrit aussi la relation entre le Soleil et la Terre qui croît et culmine le lond de l’année solaire. Utilisation pratique Le Bouleau est connu, dans l’Europe du Nord pour fournir le contreplaqué servant à fabriquer de nombreux produits. Dans ce pays, l’écorce de Bouleau sert à fabriquer des toitures, des paniers, des cordes, des chaussures trssées, des filets, des assiettes, des torches (avec l’écorce enroulée), des parchemins et du papier. L’écorce de Bouleau résiste à l’eau car elle contient une grande quantité de résine. En Norvège, pour protéger les toits de la pluies, on tasse une couche de terre entre les planches d’écorce de Bouleau. En Laponie, l’écorce est utilisée pour confectionner des manteaux et des cuissardes. L’écorce brûle, même lorsque l’environnement est humide, et c’est d’ailleurs la seule façon de s’en débarrasser. L’écorce de Bouleau est semblable au papier et, depuis la nuit des temps, on l’utilise comme support d’écriture. Les Indiens d’Amériques du Nord utilisaient l’écorce de Bouleau pour en faire des canoës, les nervures étaient en cèdre et les bords en mélèze. Les raccords étaient enduits de résine pour les rendre résistants à l’eau. En Suède et en Laponie, la sève de Bouleau remplaçait le sucre, en Scandinavie, les fermiers utilisaient le cycle de croissance des feuilles de Bouleau pour calculer les périodes des semailles. http://laforetceltique.forumactif.com/t67-bouleau-arbre Le sorbierSorbus aucuparia (feuillage caduc) Planète gouvernante : Soleil Rôles : Protection contre les sortilèges. Protection des cercles de pierres. Protection des lignes de force sur le sol. Magie la plus élevée. Contrôle sur tous les sens. Guérison. Pouvoirs psychiques. Succès. En correspondance avec l’élément Feu. Saisons : Printemps, automne Guérison Attention: Les graines de Sorbier sont toxiques pour les enfants. Les fruits du Sorbier étaient préparés en décoction pour faire office de gargarismes contre les douleurs de gorge et les amygdalites. On usait aussi d’une infusion astringentes appliquée en compresse externes pour soulager les hémorroïdes et guérir le scorbut. Le Sorbier a été employé depuis l’Antiquité comme astringent antibiotique naturel. Par l’intermédiaire de la vue, il soigne l’esprit humain. L’aura de quiétude et la beauté dégagée par le Sorbier, sa grâce et son énergie vitale, nous permettent de trouver la guérison, la force et la détermination. pour maintenir de telles vertus, au moment de quitter l’arbre, cueillez quelques brindilles et emportez-les avec vous. Magie et inspiration En tant qu’arbre magique, le Sorbier était employé pour tous les travaux de protection et de voyance. Les encens fabriqués à partir de ses feuilles et de ses fruits bannissent les énergies indésirables. Les anciens druides utilisaient la fumée des feux de bois de Sorbier pour invoquer les guides spirituels et les esprits de la magie. De manière similaire, à un niveau plus romanesque, les gens ont toujours utilisé la fumée de Sorbier pour faciliter la divination au sujet du choix de leur bien-aimée ou de leur amant. Grâce à ses fleurs blanches, le Sorbier était considéré comme l’arbre des déesses. Les bosquets de Sorbiers étaient vénérés dans l’Antiquité, comme des sanctuaires naturels. Le Sorbier était un arbre sacré majeur pour les druides, ce qui lui donna une place importante au coeur des traditions de l’Europe occidentale. On disait que, s’il y avait des druides dans un endroit, il poussait aussi des Sorbiers à proximité. Les magiciens gravaient leurs charmes sur des supports en Sorbier et, dans l’esprit des gens, le Sorbier fut associé à la magie. Les légendes irlandaises abondent en histoires de Sorbiers gardés par des dragons ou des serpents. Mais il est fait rarement mention du fait que les Sorbiers étaient eux-mêmes les gardiens des dragons terrestres, dépositaires de la force vitale des énergies de la Terre. En Grande-Bretagne, l’ancienne coutume consistant à placer des pierres sur les emplacements les plus puissants du sol nous a laissé des indices pour appréhender le flux des énergies terrestres. De simples pierres étaient posées sur les lignes droites de l’énergie du sol, des cercles étaient érigés sur les endroits où l’énergie circulait en rond ou en spirales. Les spirales étaient communément utilisées comme symboles des dragons de la terre, car on croyait que ces derniers s’enroulaient autour des collines. En tant qu’arbre de magie, le Sorbier garde la puissante énergie représentée par le dragon. Utilisation pratique Le bois du Sorbier est très dur. Dans le temps, on l’utilisait pour fabriquer les mâts et les perches des navires. Les moyeux étaient traditionnellement taillés en bois de Sorbier coupé entre Baltaine et le milieu de l’été. On prenait des bâtons de Sorbier pour la marche, surtout la nuit pour son pouvoir de protection. Des petites branches de Sorbier servaient à encercler les barattes de lait et de beurre pour les protéger des voleurs et des énergies mauvaises. Les chèvres étaient entourées de cerceaux de Sorbier pour chasser le mauvais oeil. On utilisait aussi des bâtons de Sorbier pour deviner où étaient cachés les métaux précieux dans le sol. L’écorce et les fruits servaient à teindre la laine en noir. L’écorce était aussi employée dans les tanneries. Le Sorbier servait aussi de leurre pour attrapper les oiseaux. Lorsque les temps étaient durs et que le maïs manquait, les fruits du Sorbier (sans leurs graines) étaient réduits en farine. On les ajoute aussi aux confitures et marmelades, tout comme les pommes sauvages. La gelée de Sorbier se cuisine à la fin de l’été, elle accompagne l’agneau, le porc. http://laforetceltique.forumactif.com/t74-sorbier-arbre Notre époque contemporaine nous a totalement déconnectée de notre Terre, nous mangeons sans savoir d'où vient notre nourriture, nous vivons sur du béton, dans des immeubles d'une trentaine d'étage, nous sommes envahis par le stress, nous sommes conditionnés pour consommer et penser que le bonheur se trouve dans la richesse matérielle, ou dans la beauté physique. Dès notre naissance nous sommes fichés dans toutes les administrations au risque de ne pas se voir le droit d'exister, nous ne subsistons que grâce à l'argent sans lequel nous ne pouvons survivre. La spiritualité humaine est remplacée par les verdicts durs et froids de la science pure et du progrès, affirmant que tout ce qui n'est pas de son ressort n'est que pure fantaisie. Ainsi, les gens sont en perte de repère, de racines, ils ne savent plus où ils vont, combien de cas de dépression, de suicide, combien disent qu'ils ont le sentiment d'avoir gâchés leur vie, combien se détruisent dans un travail abrutissant, combien sacrifient l'éthique et la morale sur l'autel du progrès... Notre société moderne est malade, malade de sens, en mal d'être et de repère.
L'homme a perdu ses racines, il n'écoute plus les anecdotes des anciens, il ne tire plus leçon de leurs expérience et de leur sagesse. Au contraire, ces anciens que nombre de peuples respectent pour leur grand savoir de la vie, nous les entassons dans les maisons de retraites, ou bien nous les abandonnons, laissés à leur triste sort alors qu'ils ont tant de choses à nous faire partager. Les personnes âgées, éminemment respectées dans beaucoup de cultures, sont celles qui font le lien entre notre passé et notre futur, et favorisent la continuité du savoir humain dans le temps. Mais plus personne ne prend le temps d'écouter ce qu'ils ont à dire. La redécouverte du passé permet de se situer dans notre histoire, de comprendre les crises, les problèmes inhérents à notre époque, les causes qui ont menés aux phénomènes de société que nous observons aujourd'hui. A travers l'histoire, nous nous reconnectons à nos racines, nous redécouvrons d'où nous venons. Nous pouvons en retirer des valeurs issues des époques où l'Homme vivait en symbiose avec la nature, des principes de vie anciens, oubliés et pourtant essentiels. Partir à la recherche de son histoire, c'est partir à la recherche de ses racines, c'est savoir d'où l'on vient, pour ensuite comprendre qui l'on est, et où l'on va. Partir à la recherche du passé, c'est partir à la recherche des anciennes sagesses, c'est se reconnecter à l'essentiel, aux origines de l'humanité, revenir à la source, à des modes de vies plus simples et plus "humains". C'est pour quoi, je me suis intéressée à l'étude de l'histoire de ma terre, de mon sol, de mon lieu de vie, à savoir la civilisation paléolithique, ainsi qu'à celle du néolithique jusqu'à l'époque gauloise de l'âge du bronze . J'ai souhaité remonter le temps à l'époque pré-chrétienne, car c'est la culture judéo-chrétienne qui a conditionné notre société actuelle. Ainsi, j'ai voulu redécouvrir une pensée, un mode de vie et des principes antérieurs à ce qui a fondé notre société moderne, à savoir tout ce qui constituait autrefois une pensée basée sur l'explication des phénomènes naturels, retrouver un mode de vie rythmé par la chasse, la cueillette, l'élevage, les saisons, l'observation des astres, les cycles lunaires et solaires, la cohésion sociale et communautaire humaine, la conservation des traditions et des mythes, en bref tout ce qui constitue encore actuellement la vie des peuples dits "primitifs". Ces peuples en effet savent évoluer et prospérer en toute harmonie avec leur environnement, et sont porteur d'une grande sagesse. C'est parce que nous avons perdu ces sagesses ancestrales dans notre société occidentale que j'ai souhaité m'orienter dans cette voie. L'étude de l'histoire pré-chrétienne des peuples, couplée avec l'anthropologie moderne m'ont permis de développer dans ma spiritualité des éléments essentiels pour renouer un lien indispensable entre la terre et l'homme. C'est ainsi, que grâce à la redécouverte de ces sagesses ancestrales, il est à mon avis possible de développer une nouvelle forme de spiritualité, en phase avec notre époque moderne. Une spiritualité ayant conscience des problématiques inhérentes à son époque, capable d'y répondre, d'en trouver des solutions adaptées à notre société, tout en incluant les valeurs des hommes primitifs vivant en harmonie avec leur Terre. C'est cela pour moi, le Paganisme de la Terre. Un moyen pour l'Homme de renouer avec sa Terre. Les religions de la Terre sont un ensemble de croyances et de spiritualités dont le principe premier est la sacralisation de la Nature sous toutes ses formes. Ainsi, ces religions relèvent la plupart du temps du panthéisme, (en opposition avec la transcendance divine des monothéismes), ce qui suppose que dieu (dans le sens principe divin) n’est pas au dessus de tout mais est présent DANS tout. Ainsi, chaque lieu, chaque créature, chaque phénomène naturel est sacré, et relève de la manifestation divine de la Nature. On retrouve dans ces religions, souvent de nature polythéistes (c'est-à-dire reconnaissant l’existence de plusieurs divinités), des croyances issues de l’origine de l’humanité qui ont été la plupart du temps conservées chez les peuples dits « primitifs » (sous entendus des peuples n’ayants pas connus la révolution industrielle) comme le chamanisme, l’animisme, des croyances polythéistes anciennes à tendance non civilisatrices comme l’àsatrù, le druidisme et l’hindouisme, mais également certaines spiritualités plus contemporaines comme le néo-paganisme, la wicca et les mouvements new-âges. L’éco-paganisme, ou paganisme de la Terre, est un mouvement spirituel que nous pouvons inclure dans cet ensemble de religions de la Terre, puisqu’il a pour fondement la reconnection à la Nature, au sauvage, et à l’origine de notre espèce humaine. C’est pourquoi cette tradition s’attache à explorer les restes du passé à travers archéologie et histoire dans le but de se reconnecter aux origines de l’humanité, tout en alimentant un certain naturalisme religieux soucieux des enjeux de notre société moderne. *Sont reconnues comme étant des religions de la Terre : Le paganisme de la Terre Les néo-paganismes centrés sur la sacralisation de la Terre Le paganisme humaniste Le paganisme athéiste Le Panthéisme Le Shintoïsme Toutes les formes d'Animisme Toutes les formes de Chamanisme Et toutes autres formes de croyances visant à sacraliser la Nature
Calcul de l'heure solaire : http://michel.lalos.free.fr/cadrans_solaires/outils/Tables-hs-hl.php
et logiciel : http://www.01net.com/telecharger/windows/Loisirs/education_et_scolarite/fiches/36625.html |